Depuis plusieurs années, nous pouvons apercevoir des signes alarmants comme le réchauffement climatique, la désertification et la pollution de l’environnement. L’accès à l’eau potable est en déclin chaque année. Mais en quoi consiste alors l’empreinte écologique dans ce cas et comment se calcule-t-elle ? Le chiffre obtenu sert à quoi exactement ?
C’est quoi une empreinte écologique ?
L’empreinte ecologique est un indicateur qui consiste à mesurer la surface géographique nécessaire pour subvenir aux besoins de la population et pour assimiler les déchets. C’est une méthode pour évaluer l’environnement. Elle est exprimée en hectare. De la sorte, on considère l’empreinte écologique d’une population comme la surface écologique indispensable pour maintenir sa vie actuelle. Ce peut être pour dégager les énergies et les produits alimentaires nécessaires à la survie de l’être humain.
En effet, elle se compose généralement :
- Des forêts
- Des terres agricoles
- Des pâturages
- De l’eau potable
- Et des ressources de l’écosystème aquatique
La surexploitation de la terre par l’homme peut cependant dégrader l’environnement, même si celui-ci est en perpétuelle régénération.
Comment se passe le calcul de l’empreinte ?
Quand on parle d’une personne, l’empreinte écologique est la surface nécessaire pour satisfaire les besoins en ressource naturelle d’un habitant. Donc elle est calculée par habitant ou par population d’une ville donnée. De la sorte, on obtient la formule suivante :
Empreinte écologique = nombre de population * Consommation par personne * Intensité en ressources et en déchets
Toutefois, il existe un dépassement écologique si le chiffre obtenu, moins la biocapacité est positif. Or, depuis plusieurs années, les experts ont constaté que la cette dernière est toujours positive, démontrant ainsi une forte exploitation de l’écosystème. D’ailleurs, la croissance de la population est la raison principale, mais aussi la surconsommation des nations riches
Qui sont les pays les plus touchés par cette surexploitation ?
Certes, ce sont les pays les plus pauvres qui supportent les conséquences. Nous pouvons par exemple citer quelques pays qui disposent d’une grande empreinte écologique comme les Émirats Arabes Unis, Les États-Unis d’Amérique ou la France. De ce fait, la terre ne pourrait plus subvenir aux besoins de l’humanité d’ici quelques années. Il faudrait alors trouver les meilleurs moyens pour limiter les dégradations de l’environnement, dont l’homme est le principal acteur.
La seule issue ? C’est d’essayer d’optimiser les consommations des pays riches que ce soit en alimentation ou en carburants et d’utiliser des materiaux ecologiques. Il ne s’agit plus ici d’une solution à court, mais à long terme !