La lutte biologique permet de lutter contre de nombreux ravageurs et autres maladies des plantes. Voici 10 raisons de ne plus utiliser de pesticides ou autres produits phytosanitaires.
1 - La lutte biologique ne pollue pas
Les substances actives et non dégradables des produits chimiques finissent par être lessivées par les pluies, et viennent polluer les sols, mais aussi les nappes phréatiques et les cours d’eau. La vie microbiologique du sol des zones traitées se voit ainsi nettement dégradée.
2 - Inoffensif pour les autres organismes
La lutte biologique permet de préserver la biodiversité. En effet, les insectes auxiliaires, tels que les coccinelles ou les trichogrammes, sont pour la plupart spécifiques à un ravageur. Ils ne risquent donc pas de venir anéantir les organismes bénéfiques.
3 - Pas d’effet de résistance
L’utilisation répétée d’un même produit chimique favorise l’effet de résistance. Les traitements naturels (par exemple le savon noir, les insectes auxiliaires, ou encore le bacille de Thuringe) n’entrainent aucune baisse d’efficacité au cours du temps.
4 - Pas de surdosage possible !
Introduire trop d’auxiliaires, ou pulvériser trop de solution biologique n’a pas de conséquences sur l’environnement. Si l’auxiliaire n’a plus de ravageur à manger, il ira tout simplement ailleurs.
5 - Les auxiliaires se reproduisent
Bien que cela sonne comme une évidence, la reproduction des auxiliaires est souvent proportionnelle à la présence du ravageur consommé.
La population d’auxiliaires finit bien souvent par croitre en fonction de l’infestation. Pratique !
6 - Des économies à long terme
S’il est vrai que le coût de la lutte biologique est bien souvent légèrement supérieur au coût des produits chimiques, il ne faut pas négliger les externalités à long terme. L’utilisation de pesticides, fongicides et autres produits chimiques est non seulement nocive pour la santé humaine de ceux qui les appliquent, ainsi que du consommateur en bout de chaîne, mais elle pollue aussi les sols et l’eau, et dégrade fortement la biodiversité, pourtant favorable au bon développement des fruits, des légumes et d’autres plantes.
Ces externalités négatives représentent donc un coût non négligeable, puisqu’elles réduisent à long terme les rendements, obligeant à entreprendre des démarches afin de faire diminuer la pollution et pouvant bien évidemment engendrer des frais de santé considérables. En faisant le bilan, on se rend compte que la lutte biologique est donc économiquement plus soutenable à long terme.